« L’arbitrage est une très bonne école de la vie », Hélène Sauval et Amandine Vahé, arbitres de Handball

A l’occasion de la Journée Internationale des droit des Femmes, Tous Arbitres met à l’honneur des femmes arbitres de tous niveaux, amateures et professionnelles, qui nous expliquent leur parcours. Rencontre avec Hélène Sauval et Amandine Vahé, arbitres de Handball depuis plus de 10 ans !

Quel a été le déclic pour vous lancer dans l’arbitrage ?

Nous n’avons pas réellement choisi de démarrer dans l’arbitrage. Notre club avait besoin d’arbitres pour remplir les quotas. Ils nous ont alors gentiment envoyé en formation départementale en formant notre binôme à l’âge de 14 ans. Nous n’arbitrions que très peu à ce moment-là. Nous préférions jouer avec notre équipe plutôt que d’arbitrer. Et puis nous avons continué d’arbitrer plus souvent, plus loin et à un niveau plus élevé. Nous avons fini par y prendre goût. Nous avons dû faire un choix entre l’arbitrage et le jeu, il y a peu de temps. Nous sommes très épanouis dans notre activité aujourd’hui.

Que est votre parcours d’arbitre ?

Nous avons commencé à l’âge de 14 ans sur une formation départementale. Nous avons arrêté de nous former durant 2 ans afin de pouvoir jouer. A 16 ans nous avons repris sérieusement l’arbitrage et les formations en départemental dans le comité du Maine et Loire, puis en régionale dans le ligue des Pays de la Loire. A 20 ans, nous passons le grade d’arbitre national. Depuis 4 ans nous avons l’opportunité de gravir les échelons afin d’arbitrer la 2ème division féminine et la 3ème division masculine aujourd’hui.

Quel a été votre meilleur souvenir d’arbitre ?

Notre meilleur souvenir d’arbitre reste l’arbitrage à l’Accord Hôtel Arena de Bercy en Mai 2018. Nous avons arbitré la finale régional de la coupe de France. Ce fut un arbitrage particulier.

En tant que femme, cela a-t-il été simple de vous faire une place ?

Nous avons ressenti quelques moments difficiles, mais la place des femmes à beaucoup évolué dans l’arbitrage de handball français. Certaines arbitres ont fait un gros travail et ont fait évoluer les mentalités.

Conseilleriez vous à une jeune femme de se lancer dans l’arbitrage et pourquoi ?

Evidemment. L’arbitrage est une très bonne école de la vie à n’importe quel niveau.

Que peut-on vous souhaiter pour les prochains mois ?

De prendre toujours autant de plaisir sur les arbitrages.

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